Ce que je croyais de la fac

Article : Ce que je croyais de la fac
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19 juillet 2021

Ce que je croyais de la fac

Je me rappelle encore de cette époque de ma jeunesse, j’étais en dernière année de lycée. Durant l’année, nous recevons de façon non-officielle la visite de certains aînés qui avaient eu le baccalauréat, il y a de cela un ou deux ans. Les raisons de leurs visites étaient nombreuses. Certains venaient saluer de vieux amis, d’autres étaient là pour de vieux amours auxquels ils tenaient encore, d’autres juste pour se venter et exhiber leur nouveau statut d’étudiant. J’étais admiratif de ces étudiants. Ils dégageaient la vie, la liberté et surtout une sensation de personnes accomplies. Je fantasmais, mon cerveau à son tour imaginait quand ça m’arriverait à moi. J’étais décidé à aller à la fac, pour vivre ça aussi.

Ces grands frères nous conseillaient mais je ne comprenais rien, je ne voulais rien comprendre dans mon fantasme sur la vie estudiantine, je ne voulais pas être interrompu. Voici les 6 choses que je croyais alors sur la fac.

1- Je serais libre

Oui, loin, dans une autre ville, je n’aurai de comptes à rendre à personne. C’est moi qui déciderais si j’allais en cours ou pas. Je pourrais revenir aussi au lycée, comme les autres, sans demander le moindre avis à personnes. Je serai libre de m’habiller comme je veux, comme Lady Gaga, même.

2- J’aurais de l’argent

Oui, je le croyais aussi. Plus de soucis d’argent, plus de difficulté à l’école. Avec mon statut d’étudiant, je n’ai qu’à appeler et à poser un problème, et puis il serait résolu.

3- Peu importe, je serais heureux

Avoir sa propre chambre, décider de quoi tu manges chaque soir selon tes envies, dormir à ton heure voulu, décider de l’heure de ton réveil sans avoir personne dans ton dos qui te dis que tu dors trop. Choisir tes amis, être libre d’aller à toutes les fêtes. Avec ça, comment ne pas être heureux ?

4- J’aurais beaucoup d’argent

Oui, j’entendais des aînés qu’il recevait de l’argent chaque mois des parents et de la famille. Et en plus, il y avait aussi la bourse universitaire. Je me voyais riche, très riche même.

5- Je n’aurais plus besoin d’apprendre

Les cours étaient optionnels, me disait-on. Tu as la possibilité de choisir les matières dans lesquelles tu t’en sors le plus facilement. Waou, je n’aurai qu’à choisir mes matières de bases, et puis c’est tout.

6- Que les femmes seraient plus accessibles

J’entendis ces aînés dire à quel point les filles étaient nombreuses en fac, qu’il ne fallait pas trop d’efforts pour en trouver. Qu’elles étaient faciles à avoir.

Voilà ce que je pensais de la fac, j’ai réussi mon baccalauréat et je suis venu en fac, grosse fût ma déception. Je vous raconterai mes aventures en fac dans les prochains billets de blog.
Celui-ci est mon premier sur la plateforme modoblog.

Je m’appelle Rihanno Mars, je suis étudiant à l’Université de Dschang. Le reste ne vous concerne pas… À plus.

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Commentaires

Leonel Richy Kowa
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Le reste ne nous concerne pas hein ?
Très belle plume ?
J'attends impatiemment la suite

Lionel Azanzi
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La fac est bien mais, elle ne doit pas nous dompter....

Romany
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Interressé
Moi je pensais que être étudiants c'est synonymes de réussite.